Nature en ville

Nature en ville

Le Vallon des Torrières

Classé espace naturel sensible, le Vallon des Torrières présente des enjeux importants en termes écologique, paysager et historique. Il a vocation à être totalement protégé afin de conserver la faune et la flore dans leur état naturel. Ses 242 hectares sont situés sur les communes de Neuville-sur-Saône, de Montanay et de Genay.

 

Un sentier pédagogique pour découvrir la flore et la faune de l’espace naturel sensible

Dans le cadre du Plan d’éducation au développement durable de la Métropole de Lyon, l’espace naturel sensible accueille un sentier pédagogique, jalonné de sculptures et de panneaux signalétiques. Plusieurs associations de protection de l’environnement sont associées à ce projet et proposent tout au long de l’année des animations pédagogiques à destination des scolaires ou du grand public.

 

Une promenade balisée

La Métropole de Lyon a mis en place un maillage de sentiers balisés permettant à chacun de construire son propre circuit. Cette balade autour du Vallon des Torrières est parsemée de vestiges et de ruines. Entre château, église, murs et bascules, la visite peut se poursuivre jusqu’au Pavillon de l’Écho pour profiter de son point de vue. À chaque étape du parcours, des panneaux jaunes indiquent les différents chemins, les distances et les sites remarquables.

N’hésitez pas à vous aventurer en famille au cœur de cet espace privilégié, en restant sur les sentiers entretenus afin de protéger la faune et la flore tout en sensibilisant vos enfants aux recommandations de respect de la nature.

La circulation des véhicules à moteur est strictement interdite dans l’espace naturel sensible (sauf véhicules de secours, de surveillance, ou tout autre véhicule utilisé pour assurer une mission de service public et ayants droit). Si vous êtes propriétaire d’un tènement situé dans l’espace naturel sensible et avez besoin d’un accès, contactez nous par courriel : vallondestorrieres@mairie-neuvillesursaone.fr ou au 04 72 08 70 00.

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Découvrez la boucle des Torrières sur le site de la Métropole de Lyon (nouvelle fenêtre)

Découvrez les sentiers balisés de la Métropole de Lyon (nouvelle fenêtre)

À télécharger

Plan du sentier d’interprétation de la boucle des Torrières (PDF)

Plan de sécurisation du plateau du Vallon des Torrières (PDF)

La Saône

Nichée dans son écrin de verdure, la Saône constitue un lieu privilégié pour se ressourcer en ville tout au long de l’année. Une occasion de découvrir ou redécouvrir des paysages et des ressources naturelles qui se renouvellent au gré des saisons ou de pratiquer des activités nautiques aux beaux jours.

 

Le tourisme fluvial

D’avril à octobre, la société Les Bateaux Lyonnais organise un déjeuner croisière sur le navire Hermès (nouvelle fenêtre) depuis le quai Rambaud à Lyon jusqu’à la halte fluviale de Neuville-sur-Saône. L’occasion de profiter de la beauté du Val de Saône au fil de l’eau et de découvrir le charme de Neuville-sur-Saône le temps d’une escale.

La halte fluviale de Neuville-sur-Saône accueille également les plaisanciers, généralement pour une durée maximale de 72h après accord des Voies Navigables de France et de la commune. Six places le long du quai Barbès sont également réservées aux bateaux sédentaires.

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Pour toute demande d’amarrage, contactez les Voies Navigables de France au 04 78 69 60 70.

Règlementation du tourisme fluvial sur le site des Voies Navigables de France (nouvelle fenêtre)

 

Les activités nautiques

Les adeptes de voile, de ski nautique ou de moto nautisme peuvent pratiquer leur passion sur la Saône avec le Yacht club de Saint-Germain au Mont d’Or (nouvelle fenêtre).

 

La baignade est interdite

Pour des raisons de sécurité, la baignade dans la Saône est strictement interdite car :

  • Les berges ne sont pas aménagées pour autoriser la baignade et aucune surveillance ne peut être effectuée.
  • L’absence de transparence des eaux ne permet pas de repérer les obstacles dangereux (troncs d’arbres immergés, restes d’ouvrages anciens, blocs de béton, pieux métalliques, amoncellement de roches, déchets variés…).
  • Le régime hydrographique irrégulier de la Saône crée des remous et des tourbillons pouvant entraîner les baigneurs.
  • La qualité de l’eau de la Saône, qui est une rivière dite « lente », est médiocre.

À télécharger

Arrêté municipal – Interdiction de baignade en Saône (PDF)

La végétalisation et le fleurissement

Le Service des Espaces Verts de la commune intervient tous les jours pour le nettoiement des espaces publics, le fleurissement et l’embellissement de la ville : création des massifs de fleurs et plantations au début du printemps, désherbage, tonte des pelouses, taille des arbres et buissons, arrosage des espaces qui ne sont pas dotés d’un système automatique…

 

Une gestion écoresponsable des espaces verts

Depuis plusieurs années, l’équipe du Service Cadre de vie travaille dans le plus grand respect de l’environnement.

  • Zéro phyto : aucun produit phytosanitaire n’est utilisé pour le traitement des espaces verts.
  • Économies d’eau : Les plantations font l’objet d’une gestion raisonnée afin de limiter leurs besoins en arrosage : choix d’espères locales résistant bien à la chaleur, moins de plantes dans les massifs, paillage autour des plantations pour garder l’humidité (le paillage permet également d’éviter de désherber et crée de l’humus en se dégradant, nourrissant ainsi naturellement les plantes).
  • Taille raisonnée : les arbres et arbustes font l’objet d’une taille différenciée tous les deux ou trois ans, sauf en cas de gêne occasionnée sur l’espace public, et respectant leur forme naturelle. En effet, une taille fréquente est blessante pour la plante et peut favoriser l’apparition de maladies qui la fragilisent.
  • Valorisation des déchets : les déchets verts issus de la tonte et de la taille sont généralement broyés et réutilisés sur place comme paillage. Cela évite de la manutention inutile pour les équipes, du transport polluant et du volume supplémentaire à traiter en déchèterie.
  • Matériel électrique : le matériel utilisé est majoritairement électrique pour éviter la pollution et les nuisances sonores.

 

Le retour du végétal en ville

L’absence de produits chimiques a permis le retour en ville d’une végétation spontanée qui favorise la biodiversité. Il n’y a pas de mauvaises herbes mais seulement une infinité de plantes ayant chacune leur utilité !

Enfin, les nouveaux aménagements urbains, comme ceux de la Place Villeroy ou de l’avenue Jean-Christophe, laissent plus de place au végétal, créant ainsi des espaces de respiration et de calme au cœur du centre-ville.

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La végétation spontanée, une autre façon de penser la nature en ville – Article du Met’ Grand Lyon (nouvelle fenêtre)

À télécharger

Plaquette fleurissement – paysage – cadre de vie (PDF)

La qualité de l’air

La qualité de l’air est un enjeu environnemental et sanitaire. Dans le cadre des orientations prises par le Grenelle de l’Environnement, la surveillance de la qualité de l’air s’est régionalisée en France. Pour notre région, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (nouvelle fenêtre)  est en charge de cette surveillance.

 

Le brûlage des végétaux est strictement interdit !

Dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, tout brûlage de déchets verts à l’air libre est strictement interdit. Brûler des déchets verts, surtout s’ils sont humides, dégage des substances toxiques pour les êtres humains et l’environnement (des particules fines notamment). Par exemple, brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que rouler pendant 14 000 km avec une voiture à essence neuve. Cette pratique peut être la cause de la propagation d’incendies et également être à l’origine de troubles de voisinage générés par les odeurs et la fumée.

Les contrevenants s’exposent à une amende de 450€.

À noter

Tous les déchets verts doivent être déposés en déchèterie. La Métropole de Lyon organise aussi régulièrement des collectes de déchets verts sur l’ensemble de son territoire.

Consultez les dates des collectes de déchets verts sur le site de la Métropole de Lyon (nouvelle fenêtre)

 

Améliorer la qualité de l’air dans la Métropole de Lyon grâce à des mesures concrètes

Dans le cadre de son Plan climat air énergie territorial (nouvelle fenêtre), la Métropole de Lyon met en œuvre de nombreuses mesures concrètes visant à améliorer la qualité de l’air sur son territoire.

  • La zone à faibles émissions (ZFE) (nouvelle fenêtre) : la Métropole de Lyon a voté la mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE) sur une partie de son territoire. Principal objectif : améliorer la qualité de l’air en interdisant la circulation des véhicules les plus anciens et donc les plus polluants.
  • La prime air bois (nouvelle fenêtre) : pour réduire la pollution liée au chauffage individuel au bois, la Métropole de Lyon aide financièrement les particuliers à remplacer leur cheminée ancienne génération.
  • Eco’rénov (nouvelle fenêtre) : tous les propriétaires, en copropriétés ou en maisons individuelles peuvent être accompagnés et recevoir une aide financière pour la réalisation de travaux de rénovation qui visent à améliorer les performances énergétiques du bâtiment.

La gestion de l’eau

La Métropole de Lyon a la responsabilité du cycle de l’eau sur son territoire et assure à ce titre la distribution et l’assainissement de l’eau pour les 59 communes du territoire. La collectivité est propriétaire des installations et ses missions en matière d’eau potable, consistent à définir la stratégie, mettre en place les financements, déterminer le prix de l’eau, définir les travaux nécessaires et contrôler leur bonne exécution par les exploitants. À partir du 1er janvier 2023, la distribution de l’eau potable sera assurée par la Régie publique de l’eau.

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La gestion de l’eau par la Métropole de Lyon (nouvelle fenêtre)

Les animaux dans la ville

Nos amis les chiens

Si les chiens sont les bienvenus sur l’espace public, leurs déjections le sont beaucoup moins : elles salissent trottoirs ou espaces verts et participent à la prolifération des microbes. Ramasser les déjections de son animal est une obligation prévue dans le cadre du Code pénal (art R632-1) et du Règlement sanitaire départemental (art 97 et 122) sous peine d’une amende de 68€. De nombreux propriétaires de chiens ont déjà acquis ce geste de civisme essentiel.

La commune de Neuville-sur-Saône met des sachets de ramassage à la disposition des propriétaires de chien en différents points de la ville. Des espaces sanitaires dédiés ont également été aménagés,  dans les douves du château d’Ombreval, côté parc, et à l’angle des rues Van Doren et Dugelay.

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Consultez le Guide du chien citadin dans la Métropole lyonnaise (PDF)

 

Nourrir les animaux sauvages est interdit

Si nourrir les animaux sauvages part souvent d’un bon sentiment, pour les aider ou entrer en contact avec eux, cette pratique est interdite et passible d’une amende. Pourquoi ? Pour garantir le bien-être des animaux et préserver l’environnement.

Les animaux savent se nourrir seuls

Les animaux sauvages ont la capacité de se nourrir seuls, même en zone urbaine. Les nombreux espaces naturels, autour et dans la ville, ainsi que les bords de Saône leur assurent de trouver une nourriture variée (insectes, larves, graines, plantes…) qui leur apporte tous les éléments indispensables pour leur santé.

La nourriture que nous leur donnons est dangereuse pour leur santé

Les aliments que nous sommes susceptibles de donner aux animaux sauvages sont inadaptés à leurs besoins nutritionnels mais aussi à leur système digestif, ce qui peur leur être fatal. Ainsi, le pain (ou ses dérivés comme les biscottes, les brioches…) gonfle dans l’estomac des oiseaux, notamment des cygnes, et provoque chaque année la mort de nombre d’entre eux.

De plus, nourrir les animaux modifie leurs comportements naturels et crée une dépendance à l’être humain. Les risques peuvent être importants, notamment chez les oiseaux migrateurs qui perdent leur instinct de migration lorsque la nourriture est disponible toute l’année. Ils deviennent alors totalement dépendants de cette alimentation artificielle et peuvent se trouver dans une situation mortelle lors de grands froids.

Nourrir les animaux favorise leur prolifération et les maladies

La distribution de nourriture à un endroit attire de nombreux animaux simultanément, souvent d’espèces différentes. Cela favorise la propagation de maladies ou de virus entre les espèces, qui peuvent être potentiellement transmissibles à l’homme.

Par ailleurs, une nourriture abondante provoque la prolifération de certaines espèces comme les rats, ce qui pose des problèmes d’hygiène et de salubrité publiques.

Nourrir les animaux a un impact sur l’environnement

La nourriture qui n’est pas consommée par les animaux s’accumule et nuit à l’environnement :

  • Dans l’eau, elle est source de développement de maladies parfois mortelles pour la faune (comme le botulisme) et d’appauvrissement de l’oxygénation de l’eau.
  • Sur le sol, elle favorise le développement d’espèces prédatrices omnivores, comme par exemple les rats et les corneilles, qui s’attaquent également aux œufs et aux couvées des oiseaux sauvages.

Alors si vous aimez les animaux sauvages, ne les nourrissez pas !

En bord de Saône, dans les parcs ou les espaces naturels, profitez simplement de la présence des cygnes, canards et autres animaux sauvages. Privilégiez une observation à distance, avec ou sans jumelles. En prenant le temps de vous asseoir, en observant leurs comportements, vous pourrez apprendre beaucoup sur ces animaux sauvages.

 

Protéger les oiseaux

De nombreuses espèces d’hirondelles et de martinets vivent sur nos maisons, nos immeubles… Toutes menacées… Toutes protégées par la loi !

En 2022, la Métropole et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) lancent le Plan de sauvegarde des hirondelles et des martinets.

La protection des espèces : une obligation légale

Le saviez-vous ? Détruire les nids d’hirondelles même vides, obturer même en hiver les trous par où entrent les martinets est interdit. Remettre des nids ou des nichoirs à disposition des oiseaux est une obligation légale pour les particuliers, les entreprises et les collectivités.

Participez au Plan de sauvegarde

SIGNALEZ les bâtiments occupés par les hirondelles ou les martinets sur le site Faune-Rhône.org (nouvelle fenêtre)

SUIVEZ une colonie en détail, PROSPECTEZ un quartier… contactez la LPO par courriel

VÉRIFIEZ la présence de sites de nidification lors de travaux de rénovation ou de démolition. En cas de découverte avérée ou de doute, contactez la LPO par courriel

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Téléchargez le document d’information sur les hirondelles et les martinets (PDF)

Consultez le site internet de la LPO Rhône (nouvelle fenêtre)

 

Lutter contre le frelon asiatique

La population de frelons asiatiques, espèce particulièrement nuisible pour la biodiversité, continue de progresser dans la région Auvergne Rhône-Alpes.

Comment reconnaître le frelon asiatique ?

L’insecte a le thorax entièrement noir, une bande orangée sur l’arrière de l’abdomen et des ailes foncées.

Signaler sa présence

Toute personne suspectant la présence de frelons asiatiques (nids ou individus) est invitée à en faire le signalement sur le site internet Frelonsasiatiques (nouvelle fenêtre) ou en téléchargeant l’application mobile Frelon Asiatique.

 

 

 

Lutter contre le moustique tigre

Parce que les moustiques sont vecteurs de nuisances, et pour certains de maladies parfois graves, la Métropole de Lyon agit sur le terrain dans la lutte contre les moustiques (nouvelle fenêtre) via son opérateur : l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) Rhône-Alpes.

Comment reconnaître le moustique tigre ?

De petite taille (5 à 7 mm), il est recouvert d’une multitude d’écailles de couleurs blanches et noires. C’est un insecte urbain et diurne : il pique le jour, particulièrement à l’aube et au crépuscule, principalement à l’extérieur des habitations.

Signaler sa présence

Toute présence de moustique tigre doit être signalée sur le site de l’EID Rhône-Alpes (nouvelle fenêtre) afin de déclencher, si nécessaire, une intervention de démoustication.

 

 

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